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Programme > Conférenciers invités

Les conférenciers invités présenteront durant les sessions plénières.

Session 1 : Aux origines de la diversité

 Portrait_Brigitte-MEYER-BERTHAUD

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait_Anne-Laure_DECOMBEIX

Origine des bois à travers l’évolution des végétaux

Brigitte MEYER-BERTAUD (CNRS, Montpellier)

J’ai démarré ma carrière de paléobotaniste au CNRS il y a 39 ans, au sein d’une unité qui est devenue l’Institut des Sciences de l’Evolution à Montpellier. En 2001, je me suis rattachée à une unité nouvellement créée à Montpellier et dédiée à l’étude des plantes, l’UMR AMAP (botAnique et Modélisation de l’Architecture des Plantes et des végétations).

Mes recherches sont centrées sur l’évolution des plantes vasculaires au Paléozoïque moyen et supérieur, entre -400 et -350 millions d’années environ. C’est durant cet intervalle de temps que les plantes vasculaires se sont complexifiées et ont acquis leurs caractères modernes, avec l’apparition de tissus comme le bois, de structures comme les feuilles ou les racines, et de syndromes tels que l’arborescence ou la reproduction par graines. J’étudie les modalités d’acquisition de ces innovations principalement à partir de fossiles anatomiquement conservés provenant du sud de l’Europe, du Maroc et d’Australie qui faisaient partie, au Paléozoïque, de la zone tropicale du vaste paléocontinent Gondwana.

& Anne-Laure DECOMBEIX (CNRS, Montpellier)

Anne-Laure Decombeix est chargée de recherche au CNRS et basée à l'UMR AMAP (Botanique et modélisation de l'architecture des plantes et des végétations) à Montpellier. Elle étudie les plantes dans le registre fossile très ancien, du Paléozoïque au début du Mésozoïque (il y a 400 à 200 millions d'années). Ses travaux visent à comprendre l'origine et la diversification de groupes clés, à reconstruire la biologie des plantes fossiles à partir de différents traits fonctionnels et à étudier l'impact des facteurs évolutifs et paléo-environnementaux sur la diversité végétale au cours des temps géologiques. Anne-Laure est particulièrement intéressée par la biologie les arbres fossiles et par l'évolution du bois et de l'écorce. 

Portrait_Hans-Beeckman 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait_Julie-MORIN-RIVAT

Anatomie et diversité anatomique

Hans BEECKMAN (annulée)

Hans Beeckman (né en 1959 à Gent, Belgique) est chef du Service de la Biologie du Bois au Musée Royal de l’Afrique Central et est conservateur du Tervuren xylarium, la collection de bois de la Belgique. 

Avec son équipe il fait des études scientifiques des bois tropicaux, surtout de l’Afrique centrale et cela généralement dans un contexte d’écologie et de gestion forestière. Le bois est compris comme un matériau d’organismes vivants qui, à l’instar de tous les organismes vivants, est composé de cellules, qui est le résultat d’une croissance et qui se caractérise par une diversité qui est particulièrement grande. Les projets de recherche se focalisent sur la structure microscopique des plantes ligneuses (l’anatomie du bois) et sur la croissance d’arbres tropicaux (la dendrochronologie). La diversité des bois tropicaux est le thème principal des activités de valorisation du Tervuren xylarium, une collection de référence d’échantillons de bois de 13 000 espèces botaniques et plus de 80 000 spécimens.

Les thèmes de recherche incluent : l’analyse de l’histoire de la végétation forestière sur la base de charbon de bois fossile, l’âge des arbres de la forêt tropicale, les rythmes de croissance de ces arbres et la séquestration du carbone. Les travaux de terrain ont généralement lieu dans les Réserves de Biosphère de la République Démocratique du Congo, c.a.d. à Luki au Mayombe à l’ouest du pays et à Yangambi, dans la forêt tropicale de plaine à l’ouest de Kisangani. Les projets se greffent maximalement au concept de Man & Biosphere de l’Unesco ou on essaie de trouver un équilibre entre le monitoring dans les zones centrales, la formation et la recherche dans les zones tampons et des actions de développement dans les zones de transition. Dans le cadre du projet FORETS, coordonné par le CIFOR, l’équipe de Hans Beeckman installe un laboratoire de biologie du bois à Yangambi pour permettre des recherches sur le bois au cœur même du Bassin du Congo.

& Julie MORIN-RIVAT

Julie Morin-Rivat est archéobotaniste, préhistorienne, titulaire d’un doctorat de l’Université de Liège-Gembloux Agro-Bio Tech. La description anatomique des bois et l’identification taxonomique des charbons de bois (anthracologie) font partie de ses spécialités. Elle travaille plus particulièrement en écologie historique sur la recherche de traces d’activités humaines anciennes (ex. charbons dans les sols) et sur les impacts de ces dernières sur les forêts telles qu’on les voit aujourd’hui. Ses terrains sont les forêts tropicales d’Afrique centrale, les forêts tempérées d’Europe de l’ouest et les forêts boréales de l’est du Québec.

 

 Session 2 : Diversité des propriétés et des comportements

 Portrait_Jean-GERARD

Diversité des propriétés

Jean GERARD (CIRAD, Montpellier)

Jean GERARD est Ingénieur Civil du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, ingénieur de l’École Supérieure du Bois et titulaire d’un doctorat en Sciences du Bois. Au CIRAD depuis plus de 30 ans, il conduit des activités d’étude, de recherche, de consultance, d’accompagnement technique d’entreprises, de formation et d’expertise. Ses travaux portent sur les systèmes de production et de transformation des produits forestiers tropicaux et méditerranéens, la caractérisation des bois de forêt naturelle ou plantée, et les systèmes d’information technologique et bases de connaissances. Il cumule des expériences en Afrique sub-saharienne (Congo, Gabon, Cameroun, RDC, Guinée équatoriale...), dans le Sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc), en Amérique du Sud (Brésil, Guyana), en Asie (Cambodge, Vietnam, Corée du sud, Indonésie...) et en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Polynésie...).

 

 Portrait_Joseph-GRIL

Diversité des comportements

Joseph GRIL (CNRS, Clermont-Ferrand)

Né en 1958 à Créteil (94). Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, Docteur de l’Université Paris 6 en 1988 après de longs séjours à l’Université de Kyoto. Spécialiste de la rhéologie et des relations structure/propriétés dans le bois, depuis 1989 chercheur CNRS, au Laboratoire de Mécanique et Génie Civil de Montpellier jusqu’en 2017 puis à l’Institut Pascal de Clermont-Ferrand. De 2012 à 2020 directeur du GDR 3544 Sciences du bois. Impliqué dans des actions COST sur le bois depuis 1990. Collaborations avec l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Médaille d’argent du CNRS en 2003. A publié 90 articles référencés ISI, 30 autres articles ou chapitres d’ouvrage, édité 4 ouvrages et 11 actes de conférence. Membre de l’Académie Internationale des sciences du bois depuis 2008 et membre correspondant de l’Académie d’Agriculture depuis 2019. 

 

 
Session 3 : diversité culturelle
 

 Portrait_Louis-FAGBOHOUN

Connaissances ethnobotaniques des bois et caractérisation chimique des colorants naturels du sud Bénin

Louis FAGBOHOUN (ENSN du Bénin)

Louis FAGBOHOUN est Enseignant-Chercheur, Maître Assistant en chimie organique et chimie des substances naturelles. Il est Chef d’Equipe de Recherche Appliquée aux Substances Artistiques et Cultuo-Bioactives du Laboratoire Kaba de Recherche en Chimie et Applications (LaKReCA) de l’Ecole Normale Supérieure de Natitingou Bénin.

Il focalise sa thématique de recherche sur les connaissances ethnobotaniques et la caractérisation des extractibles et matériaux traditionnels employés dans le domaine artisanal notamment pour leur application à visées tinctoriales et pharmacologiques. Ses travaux de recherche alimentent l’étude des collections muséales en vue d’une meilleure conservation-restauration des œuvres ethniques. Il contribue par ses publications et ouvrages à la valorisation des objets du patrimoine culturel béninois.

 

 Portrait_Sylvain-BURRI

Biodiversité végétale et diversité des usages du bois par le passé

Sylvain BURRI

Historien et archéologue, ma recherche porte sur les modes de gestion et d’exploitation des ressources végétales des incultes, sur le rôle des activités humaines dans la fabrique des paysages et leur impact sur les modes de vie à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne. À la croisée entre environnement et anthropologie historique, mes travaux croisent les sources et les méthodes de l’histoire, de l’archéologie et de l’ethnoarchéologie et fait appel à de nombreuses collaborations pluridisciplinaires (bioarchéologie, écologie, chimie organique, biologie, pharmacologie, toxicologie).

 Portrait_Pierre-STEPANOFF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Portrait_Marina-BOUSVAROU

 

 

Diversité des pratiques – questions de conservation du patrimoine en lien avec le matériau bois

Pierre STEPANOFF (Musée Fabre, Montpellier)

Pierre Stépanoff est titulaire d’un Master d’histoire de la philosophie de l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne, en 2012. Lauréat du concours de conservateur du patrimoine en 2013, il suit la formation à l’Institut National du Patrimoine à Paris avant de rejoindre le musée Fabre de Montpellier en 2015. Il y est en charge des collections de peinture et de sculpture de la Renaissance à 1870. Il a été commissaire de plusieurs expositions, notamment « Dans le Secret des œuvres d’art » qui s’est tenue au musée Fabre en 2018 et qui portait sur l’étude matérielle et la restauration des collections patrimoniales. Ses recherches portent actuellement sur deux ensembles majeurs du musée Fabre, la collection Alfred Bruyas, amateur du XIXe siècle, mécène de Delacroix et de Courbet notamment, et d’autre part le fonds de peinture néoclassique du musée. Ces ensembles feront prochainement l’objet de parutions importantes sous la forme de deux catalogues raisonnés.

& Marina BOUSVAROU (Musée Fabre, Montpellier)

Née à Athènes, Marina a obtenu son diplôme en 2001 de restauration de biens culturels par l’Institut de Sciences et Techniques d’Athènes (T.E.I.): Conservation d’objets antiques et d’œuvres d’art.

Depuis 2002 elle a travaillé en France dans des ateliers de restauration, à Avignon et à Arles et a fait de nombreux chantiers dans la région Rhône Alpes pour des collections appartenant aux monuments historiques et aux départements. Elle a obtenu son habilitation à travailler sur le œuvres appartenant aux collections muséales en 2006 par la Direction des Musées de France.

En 2007 elle a été chargée de l’organisation des campagnes de restauration des œuvres du musée Fabre et a mené le suivi logistique et scientifique des chantiers de collection. Entre 2008 et 2009 elle a travaillé en tant que régisseur des collections, au musée d’art moderne de Céret avant de revenir au musée Fabre pour continuer d’assurer le suivi de la restauration des œuvres d’art. Depuis 2015 elle participe activement aux projets pluridisciplinaires de recherche autour de la mécanique des œuvres peintes sur bois.

 

Session 4 : la diversité du futur
 

 Portrait_Xavier-MORIN

Les forêts entre vulnérabilité et atténuation au changement climatique : rôle de la diversité dans le fonctionnement des écosystèmes forestiers

Xavier MORIN (CNRS, Montpellier)

Je suis chercheur au CNRS dans l’unité CEFE depuis 10 ans, je m’intéresse particulièrement au déterminisme de la répartition des essences forestières, et au rôle de la diversité sur le fonctionnement de l’écosystème forestier et sa résilience au changement climatique. Depuis peu, mes travaux portent aussi sur le rôle d’atténuation des forêts vis-à-vis des impacts du changement climatique. Enfin je suis également très impliqué dans les liens entre recherche forestière et questions sociétales.

 

 Portrait_Tahiana-RAMANANANTOANDRO

Diversité des espèces et gestion durable des bois précieux

Tahiana RAMANANANTOANDRO (Université d'Antananarivo, Madagascar)

Tahiana Ramananantoandro est maître de conférences à l'École Supérieure des Sciences Agronomiques de l’Université d'Antananarivo à Madagascar. Elle est aussi enseignante à l'Ecole Supérieure du Bois à Nantes. 
 Ses travaux de recherche portent sur l'identification des bois, sur l'étude de la diversité des propriétés des bois tropicaux et sur le stockage de carbone en forêt. Son objectif ultime est d'apporter une contribution significative à l’utilisation efficace et durable des ressources forestières dans les régions tropicales. Elle collabore de près avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de Madagascar pour appuyer la gestion forestière durable. Elle mène aussi des activités de recherche en collaboration et des travaux de consultances dans plusieurs pays tropicaux en Afrique Subsaharienne, en Amérique du Sud et en Asie. 

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